Wednesday, October 2, 2013

« Suis-je le gardien de mon frère ? » (Gn 4,9):
Etre le gardien du bien-être des autres et le rêve d’un monde un peu plus en paix et un peu moins violent

Par Mathieu Ndomba Ngoma

L’un des meilleurs points de départ de l’effort de clarification du lien entre injustice et violence est le lieu du premier crime ou du premier acte de violence entre humains dans la bible. Il s’agit de l’histoire de Caïn et Abel (Gn 4, 1-16).

C’était une histoire d’offrandes faites à Dieu. Caïn aurait offert des fruits de la terre, tandis qu’Abel aurait apporté « des prémisses de ses bêtes et leur graisse » (Gn 4, 3). Dieu aurait  tourné son « regard vers Abel et son offrande » et « détourna son regard de Caïn et son offrande » (Gn 4,5). Détourner le visage dans la perspective de l’Ancien Testament, c’est ne pas tenir compte de. Ainsi, ceci veut dire que Dieu n’a donc pas tenu compte de l’offrande de Caïn.

Fort probablement, Caïn a vécu cette attitude de Dieu comme une injustice. Pourquoi lui et pas moi ? Ici déjà, la comparaison n’était pas bonne conseillère ! Il est évident que Dieu n’est pas injuste ici. Mais le sentiment d’injustice a suffi pour pervertir le cœur de Caïn en le rendant jaloux et en le transformant en lieu de naissance du premier crime ou du premier acte de violence d’un humain contre un autre. Le cœur de l’homme ou de la femme est, par conséquent, le véritable lieu de naissance de tout acte de violence. De même que le sentiment d’injustice, justifié ou non, chez Caïn l’a conduit à la violence, de même aujourd’hui les injustices embrasent la violence dans nos communautés, nos pays, nos sociétés et notre continent. Mais l’histoire ne se termine pas là.

Le forfait commis, Dieu demande à Caïn de répondre de son frère : « Où est ton frère Abel ? » La réponse de Caïn est aussi étonnante qu’éminemment instructive sur la violence et la paix. Sa réponse ? « Suis-je le gardien de mon frère ?’ » (Gn 4, 9). En fait, c’est bizarre, mais c’est la meilleure réponse qui soit dans cette situation! Si cette réponse trahit l’hostilité de Caïn contre Abel, elle révèle surtout l’attitude à avoir pour éviter la violence. Si effectivement Caïn avait été gardien de son frère, il ne l’aurait pas tué ; il n’aurait pas versé dans la violence. Devenir gardien de son frère et/ou de sa sœur, c’est l’attitude nécessaire pour extirper la violence de nos communautés et de nos sociétés. Cette attitude c’est d’être capable de répondre de son frère et/ou de sa sœur quel/le qu’il/elle soit. Répondre de son frère ou de sa sœur implique la question de la responsabilité. L’humanité réduirait significativement la violence si chaque personne devenait capable de répondre de son frère et/ou de sa sœur ou devenait gardien de son frère et/ou de sa sœur.

Remarquons que deux aspects fondamentaux de la question de l’injustice et de la violence se dégagent de l’histoire de Caïn et Abel. Le premier aspect c’est le lien entre injustice et violence. Le sentiment d’injustice a conduit Caïn au crime et à la violence. Le second aspect c’est la question de la responsabilité, la capacité de répondre de son frère et/ou de sa sœur comme attitude nécessaire pour endiguer la violence et l’injustice dans la communauté ou la société. Le monde gagnera en paix, quand chaque personne sera le gardien de son frère et/ou de sa sœur.


Ces deux aspects permettent de rendre explicite non seulement le lien entre injustice et violence, mais aussi ce qui est requis pour briser le cercle vicieux de l’injustice et de la violence afin de rêver de la construction d’un monde plus un peu plus en paix et un peu moins violent.





22 comments:

Anonymous said...

Il est vrai que l'injustice et la violence empoisonne notre vie quotidienne. Je pense qu'être gardien de son frère ou de sa soeur devrait être accompagné de beaucoup d'amour et que la jalousie qui pourrait naître de nos diffèrence, devrait être transformé en admiration.

Mathieu Ndomba Ngoma said...

Peut-on être gardien du bien-être de son frère ou de sa soeur sans amour? Demander d'être gardien de son frère ou de sa soeur peut être une manière concrète de parler de l'amour. Je souhaite bien poursuivre la conversation avec vous sur ce sujet

Anonymous said...

Non, à priori on ne peut pas être gardien de son frère ou de sa sœur sans amour. Les concepts d'amour avec A et de responsabilité dés lors semblent intimement liés. Mais une question me taraude l'esprit, est ce que l'Amour suffirait il à faire de ce monde un paradis, un havre de paix; Quand on sait que ce mot n'a pas la même connotation pour tout le monde?????? On tue, on ment, on trompe, on blesse,...soit disant au nom de l'amour. Et nous sommes sincères quand nous le disons ou agissons. La vraie question ne serait elle pas la suivante:De part notre nature imparfaite d'humains, pouvons nous seulement réussir à être des êtres aimants tel que voulu par Dieu ou être véritablement gardien du bien-être de son frère ou de sa sœur!!??je reste sceptique. Le débat est lancé



Mathieu Ndomba Ngoma said...

Bonjour. Merci pour votre commentaire et pour le débat que vous lancez. Il est évident que là où on "ment, on trompe, on blesse..." comme vous le dites, il n'y a pas d'amour. La paix est un concept relationnel. Or l'amour avec A comme vous le dites encore consacre la perfection relationnelle. L'amour établit, comme le dirait Saint Thomas d'Aquin, la paix de manière directe en éliminant en amont le potentiel conflictuel entre les parties. En fait, il y a la paix là où il y a une relation harmonieuse entre les parties. L'amour, par définition, représente et consacre l'harmonie entre les gens. Oui on vivrait dans un monde moins violent et plus en paix s'il y avait davantage d'amour entre gens. M.N.N.

Anonymous said...

Tout ce que vous dites est bien beau, et reste en mon sens un idéal à atteindre.
La notion de paix/amour semble utopique et loin de la vie, au regard de toutes les atrocités qui se passent autour de nous.
Sans vouloir faire preuve d'un scepticisme alarmant, je pense sincèrement que nous en sommes incapables; notre humanité nous en empêche.
en fait ce que je veux faire comprendre c'est que: Ne cherchons pas plus loin. Nous ne trouverons de paix que la paix de Dieu. Acceptons ce fait et épargnons nous le supplice d’encore plus d’amères déceptions, d’une morne détresse et d’un sentiment de désespoir glacé et de doute. Ne cherchons pas plus loin. Il n’y a rien d’autre que nous puisons trouver, sauf la paix de Dieu, à moins que nous ne recherchons la misère et la douleur.
Voilà le point final où chacun doit enfin arriver, pour mettre de côté tout espoir de trouver le bonheur où il n’y en a pas ; d’être sauvé par ce qui ne peut que blesser ; de faire du chaos la paix, de la douleur la joie et de l’enfer le Ciel.
Il n'est de paix que la paix de Dieu, car seul Dieu est Amour.
Le savoir et l'intégrer nous aidera à mieux comprendre l'humain, et essayer déjà d'avoir la paix du cœur, et par là une certaine paix du monde.

Mathieu Ndomba Ngoma said...

Je suis d'accord avec vous que la vraie paix vient de Dieu. J'ai aussi aimé le lien que vous faites entre paix et amour. Finalement nous disons la même chose dans la mesure où vous admettez le lien entre amour et paix. La vraie paix vient de Dieu parce que Dieu est Amour avec A.
Par ailleurs, si nous admettons aussi que la personne humaine est capable de Dieu (voir la parabole du semeur si vous êtes chrétien ou chrétienne), alors la personne humaine est aussi capable de participer à cet amour. Plus elle participe à l'amour de Dieu, plus elle sème la paix en elle et autour d'elle. Plus il y aura des gens qui participeront à l'amour de Dieu, plus il y aura des agents de paix dans notre monde. Plus il y aura des agents de paix dans notre monde, plus nous aurons un monde un peu moins violent et un peu plus en paix. Et ce serait l'essentiel.

Anonymous said...

Dernièrement, j'ai suivi un documentaire sur la pression que font les Lobbyistes sur les grandes compagnies qui veulent investir en Iran, de ne pas s'engager à le faire. Pourquoi? Parce que soit disant l'Iran voudrait enrichir l'uranium et il faudrait l'en empêcher. Alors je me suis posé la question de savoir si ces gens le font par amour pour la paix ou pour d'autres raisons. Est-ce qu'en posant cet acte, ils jouent au gardien de leur frère que devrait être l'Iran? Si je donne cet exemple c'est pour faire voir à quel point être gardien de son frère pourrait conduire à de déviation, surtout quand on sait que ni la paix ni l'amour motive les actions de ces lobbyistes. Bien que tous ne connaissent pas la Bible, la Torah ou le Coran, on suppose que la conscience peut dicter la conduite d'un chacun. Ne sommes-nous pas en face des personnes se croyant "au dessus de tout"? Paix et amour vont de pair et en tant que Chrétiens nous devons croire qu'en Christ, un monde sans violence est possible.

Anonymous said...

Monsieur ou Madame du dernier post,vous parlez bien de lobbyiste c'est à dire Représentant d'intérêts, la définition parle en elle même, et répond à votre interrogation. Or je pense, sauf erreur de ma part que nous parlons d'autres choses( rapport de personnes à personnes et non entre société, état, entreprise...)
Revenant à vous Monsieur Mathieu. Il est certes vrai que j'établis un rapport entre paix et amour, mais je ne pense pas que nous disions la même chose. Vous êtes très optimiste vis à vis des capacités de l'humain s'il intègre Dieu alors que moi je pense qu'il en est incapable. Je suis chrétienne, pas très engagée ,je le l'avoue,au contraire de vous qui semblez d'après vos écrits très porté sur la religion. Peut être arriveriez vous je l'espère à me réconcilier avec cette dernière et par là à avoir confiance non seulement aux capacités de l'Homme, mais aussi en l'espérance d'un monde moins violent et plus en paix.
Puisqu'il y a un nouvel intervenant dans le débat, je décline mon identité pour que désormais en sache qui dit quoi.

Manuela.

Mathieu Ndomba Ngoma said...

A l'intervenant qui parle des "lobbystes", je voudrais dire que j'ai aimé votre conclusion. Vous dites que "Paix et amour vont de pair et en tant que Chrétiens nous devons croire qu'en Christ, un monde sans violence est possible". Je comprends par le fait même que vous êtes chrétien ou chrétienne. Je partage votre optimiste et votre espérance qu'en Christ un monde moins violent est possible. Quant au reste je vous renvoie à l'hymne à l'amour dans 1 Corinthiens 13, 1-13.

Mathieu Ndomba Ngoma said...

A Manuela,
Je vous dis merci d'avoir communiqué votre nom. Je vous dis aussi merci de votre intervention qui est une contribution intéressante et éclairante au débat.
Mes réflexions sur la double évolution (positive et négative) des éléments de l'univers m'ont amené à être foncièrement optimiste. Si c'est un débat qui vous intéresse, je peux toujours partager avec vous sur la question. Je suis foncièrement optimiste sur ce dont la personne humaine est capable. Déjà par la foi chrétienne (vous dites que vous êtes chrétienne), l'on apprend que la personne humaine a été créée à l'image de Dieu. Elle est ou a une parcelle de Dieu en elle. Ceci constitue déjà un argument important pour montrer qu'elle est capable de Dieu et elle est capable d'orienter sa liberté ou de faire une option fondamentale pour la réalisation de la ressemblance de Dieu en elle. Ou quand par sa liberté elle fait de sa vie une expression de cette image de Dieu. Les implications de cette anthropologie sont multiples. A vous de tirer les conclusions.
Par ailleurs si vous souhaitez mon aide dans votre désir de vous réconcilier avec la religion, alors je vous prierais de le demander de manière plus spécifique. Si, à cet effet, vous souhaitez avoir mon adresse électronique, dites le moi.

Anonymous said...

je prendrai volontiers votre email.

Manuela

Mathieu Ndomba Ngoma said...
This comment has been removed by the author.
Anonymous said...

Je lis souvent ce blog et je remarque les idées et convictions presonnelles sont bien partagées. Pour moi c'est le signe que les diffèrences sont enrichissantess.
Revenons à la possition de Manuela qui dit: Vous êtes très optimiste vis à vis des capacités de l'humain s'il intègre Dieu alors que moi je pense qu'il en est incapable." Vous êtes si convaincue de cette incapacité et je me pose la question de savoir si cela est lié à des faits empiriques ou par expérience personelle.
Par mon expérience forgée par les haut et bas de la vie je crois que nous portons en nous la capacité d'aimer et d'être artisans de paix. Nous portons en nous un "peu" de Dieu dans un pot d'argile comme nous le dis St. Paul.
Comme le dit Mr Mathieu, la personne humaine est capable de Dieu. Par contre n'oublions pas qu'en la personne humaine il y a une lutte entre le bien et le mal et ceci jusqu'à la fin de notre vie sur terre. En nous retournant à l'histoire de Caïn et d'Abel, nous devons nous demander quelle serait notre attitude face à une situation que nous jugeons "injuste"?
Je ne voudrais par faire de la morale ni philosopher sur le sens du bien et du mal, cependant je souhaiterais que chacun de nous étant conscient de l'existence d'un Etre Sûpreme (Dieu) d'agir toujours par amour. Comme dirait Ste Thérère de Lisieux: faire les plus petites choses avec beaucoup d'aomur. Car il y a plus de joie à donner.

Appeler moi Ines

Anonymous said...


salut Ines

je soutiens votre avis quand vous dites "qu'en la personne humaine il y a une lutte entre le bien et le mal et ceci jusqu'à la fin de notre vie sur terre". Mais le problème est justement que nous nous laissons plus guider par notre "ca" que notre "moi".et même, quand c'est le "moi" qui s'extériorise, il est teinté de pseudo-amour, d'amours pacotilles.
Or, pour une société fondamentalement en paix, il faudrait que l'humain soit exclusivement imprégné d'amour avec A tel que voulu par Dieu.
Dieu est essentiellement Amour, Bien, bref tout le champ lexical qui tourne autour, alors que l'Homme bien qu'étant créé à l'image de Dieu, doit conjuguer avec le mal qui sommeille en lui. C'est la raison pour laquelle je pense que c'est un idéal a atteindre, une quête; et vous le dites si bien " je souhaiterais que chacun de nous étant conscient de l'existence d'un Etre Suprême (Dieu) d'agir toujours par amour. ". En fait même pour vous, il s'agit d'une espérance.
N'ayons pas la langue de bois cher(e)s intervenant(e)s; Qui d'entre nous, oui qui ,peut se targuer de vivre l'amour tel que dicté dans 1 Corinthiens 13 ??????????? Parce que, même quand nous disons aimer quelqu'un ou des gens, ce n'est certainement pas avec A. Voilà pourquoi Ines, je demeure sceptique.

Manuela

Mathieu Ndomba Ngoma said...

Ines, je souhaite la bienvenue et je vous dis merci pour votre contribution.
J'ai particulièrement aimé votre invitation à "agir toujours par amour". En effet, c'est ce que moi j'appelle "faire des exercices éthiques". On arrive à agir spontanément par amour si chaque jour on fait l'effort d'agir par amour ou selon le commandement de l'amour. Si on le fait chaque jour, ce serait comme un sportif qui devient bon à force de faire des exercices. A force d'exercices d'amour on acquiert une sorte d'habitude qui devient par le fait même une force intérieure orientant la liberté et la volonté à agir par amour. Plus il y aura des gens capables d'agir spontanément par amour, plus il y aura des agents ou artisans de paix. Plus il y aura des agents ou artisans de paix, plus il y aura des bâtisseurs d'un monde un peu moins violent et un peu plus en paix.

Anonymous said...

Merci Manuela pour ton partage.
Pourriez-vous m'éclaircir sur ce que vous entendez par :"Notre ca"? Vous dites : il faudrait que l'humain soit imprégné d'amour avec A tel que voulu par Dieu. Comment est-il cet amur avec A? Vous semblez accorder plus d'importance au mal qui sommeille dans l'Homme plutôt que le potentiel qui est en lui de poser d'acte d'amour avec le grand A.
Le partage que je tiens ici, vient d'une expérience personelle. Personne ne cherche à embellir son discours ni de tourner autour du pot mais plutôt s'enrichir car j'apprends du fait de ce partage.
Oui j'espère, j'espère que vivre en paix et sans violence est possible.
Heureusement qu'il y a un idéal à atteindre sinon pourquoi vivre?

Ines

Anonymous said...

Ines,

rassurez vous, nous sommes tous présents sur ce blog je le pense pour un échange d'idées, mais aussi pour un enrichissement intellectuel et humain. Par là vous comprenez donc que, j'aime participer à ces échanges d'idées et de savoir. Merci pour votre participation.
Ines, sachez que nos idées convergent à bien des niveaux; la différence entre vous et moi c'est que je suis dans l'Absolu, c'est la raison pour laquelle j'utilise la majuscule(A)quand je parle d'Amour. Sachez également que je n'accorde pas plus d'importance au mal qui est en nous; je reconnais également l'amour avec (a),celui là que j'ai qualifié de pseudo amour ou de pacotilles.
quant au deux questions que vous m'avez posé, voici mes réponses:
1- Le "ca " est un concept psychanalytique initialement fondé par Georg Groddeck et repris par Freud. Le "ca" pour Freud représente la partie pulsionnelle de la psyché humaine autrement dit notre animalité et instinctivité. pour faire court, Freud reconnait trois instances chez l'homme, "le ca, le moi et le surmoi". "Le surmoi" ce sont les interdits sociaux, la déontologie... le "moi" quant à lui désigne la partie de la personnalité assurant les fonctions conscientes.
2- L'amour avec A dont je parle est celui dicté dans 1cor13:
" 13:1

Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.




13:2

Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien.




13:3

Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien.




13:4

La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n'est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil,




13:5

elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal,




13:6

elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ;




13:7

elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.




13:8

La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.




13:9

Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie,




13:10

mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.




13:11

Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant.




13:12

Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été connu.




13:13

Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance, la charité ; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité."
et cet hymne à l'Amour n'est humainement pas possible à vivre pour nous .Nous ne pouvons qu'y tendre. Je ne pense pas que vous me diriez le contraire.

Manuela

Mathieu Ndomba Ngoma said...

Manuela
Merci pour le texte sur l'hymne à l'amour de I Cor 13,1-13

Mathieu Ndomba Ngoma said...

A Ines et Manuela
Merci pour vos échanges qui nous enrichissent et nous informent tous.

Anonymous said...

Merci pour l'éclaircissement à propos du "ca". Sans vouloir entrer en profondeur dans la psychanalys sinon on en finirait pas, je concluerais que cet hymne à l'Amour est humainement possible à vrivre grâce à une arme puissante que nous possédons en tant que chrétiens: "la prière".

Ines

Anonymous said...

Devrais je comprendre par là qu'avec la prière vous parviendrai à appliquer à la lettre cette hymne à l'amour de 1 cor 13??? si c'est le cas, alors vous êtes un ange que j'envie. Car moi j'y arrive pas.
Manuela

Anonymous said...

vous parviendriez? et non parviendrai? désolée par la coquille.
Manuela